Conteries en Galo Contées en Gallo
Daniel Robert
Vaici qhinze ans, i s'cojit a monter li-méme su sene a la fin ; dedepés le monde le vayent ben des fais den des espectacls, des vaillées e des federailles … e i z'eut des priz en nombr ; le dârain, le Priz du Galozou de l'anée 2017 donë par l'Institut du Galo e le Consail de Paiys de Bertègne.
Daniel caoze galo raport a ce q'i vieût qe ce parlement se rechome ; c'ét le parlement core préchë den tote la Haote-Bertègn. I le préche come i l'a aprin su le coup des anées 60, « enrichi de mots nouviaos qe je ne q'néssaes pâs ». Su sene, ses istouéres demandent de l'atencion, i faot abuter « a le punjer ».
Cet homme est un malin. « Derrière une bonhomie naïve se cache un esprit très sain. Il a une facilité à faire rire, avec son petit côté Coluche, mais il dit aussi des contes très sérieux. » dit de Daniel Robert, son ami Roger Besnard, dit Roger le Contou. Baigné par le gallo dès son plus jeune âge au contact de ses grands parents, il a beaucoup écouté les conteurs comme Eugène Cogrel, Eugénie Duval ou Albert Poulain, son chouchou.
Il y a une quinzaine d'années il s'est enfin décidé à monter lui-même sur scène et, depuis il a multiplié les prestations en spectacles, veillées et festivals et remporté de nombreux prix ; le dernier, le Priz du Galozou de l'anée 2017 décerné par l'Institut du Galo et la Région Bretagne.
Daniel s'exprime en gallo parce qu'il veut que cette langue se développe ; c'est la langue encore parlée dans toute la Haute-Bretagne. Il la dit comme il l'a apprise dans les années 60, « enrichie de mots que je ne connaissais pas ». Sur scène, ses histoires demandent une attention, l'objectif est d'arriver « à la capter ».
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